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                     Photo de famille des participants au CAP 2024 à l'Hôtel Le Saly  au Sénégal

Le Conseil Africain de Partenariat de Birdlife 2024 qui s'est déroulé du 2 au 6 Septembre à l'Hôtel Le Saly au Sénégal a été précédé par un atelier de formation sur le monitoring des oiseaux d’eau et les zones clés pour la Biodiversité qui s’est tenu du 31 Août au 1er Septembre 2024.

L’objectif était de renforcer la compréhension des outils de conservation des zones importantes pour la conservation des oiseaux et des zones clés pour la biodiversité, le protocole de suivi, partage d’expérience y compris les succès et les défis et comment on entre les données dans la plateforme. Le monitoring des oiseaux permet de savoir la tendance de la population d’oiseaux, leur habitat, les défis dans leur migration et les actions à entreprendre.

La conférence proprement dite a débuté le 2 Septembre 2024 et les cérémonies d’ouverture ont été précédées par des exhibitions culturelles en présence du représentant du Ministère de l’environnement et de la transition écologique.

Après l’ouverture de la conférence, les participants ont passé en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan régional Afrique 2023-2024 de Birdlife et les perspectives jusqu’en 2027.

Vers le soir du jour 1, il y a eu le Salon du Partenariat où les différentes organisations ont bénéficié d’un stand où elles pouvaient exposer des brochures, des affiches, des posters et autres matériels. ABN avait emporté un poster et des dépliants. Nous avons pu constater que les stands avec du matériel en Anglais étaient plus visités que ceux avec du matériel en Français.

 

Par BIZIMUNGU Joseph

  

Photo de famille des participants à l'atelier                                                    Les trois participants de l'ABN à l'atelier

L'acquisition des compétences passe par le renforcement des capacités. Trois membres de l'ABN viennent de participer à une formation des formateurs organisée par ARCOS sur l'approche BEST( Building, Enhancing, Sustainability and Transforming), axée sur l'engagement communautaire et la restauration des paysages au sein du bassin Kivu-Rusizi. Cette formation vise à renforcer les capacités des acteurs locaux pour une meilleure gestion des ressources naturelles. Les participants ont appris des techniques de sensibilisation et d'engagement communautaire, essentielles pour impliquer les communautés dans les projets de restauration. Un grand merci à ARCOS pour cette opportunité enrichissante et pour les certificats remis aux participants! 🎓

La formation a également abordé l'importance des technologies numériques, comme le Système d'Information Géographique (SIG) et l'Intelligence Artificielle (IA) pour le suivi des projets de restauration. Ces outils innovants permettent une gestion efficace des données et améliorent la prise de décision.Lors de la formation organisée par ARCOS, nos membres ont exploré l'approche BEST, qui met l'accent sur l'autonomisation des communautés. Cette méthode comprend quatre piliers : le leadership, la protection de l'environnement, des solutions durables en commerce, et la transformation des mentalités. Grâce à ces enseignements, nous sommes mieux équipés pour soutenir nos communautés dans leurs efforts de restauration des paysages.

 Par Thierry NINDORERA

 

 Chaque mois de Mai et d'Octobre, l'Association Burundaise pour la protection de la Nature (ABN) se joint aux autres organisations du réseau Birdlife International pour célébrer la Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs afin de sensibiliser le public à l'importance de la conservation des oiseaux migrateurs et de leur habitat. Pour ce mois, le thème choisi est "Les oiseaux migrateurs et les insectes", mettant en lumière l'interaction fascinante entre ces deux groupes d'espèces.

 Les oiseaux migrateurs dépendent souvent des insectes comme source de nourriture lors de leurs longs voyages migratoires. Les insectes fournissent aux oiseaux les protéines essentielles nécessaires pour maintenir leur énergie pendant leur périple. En retour, les oiseaux jouent un rôle crucial dans la régulation des populations d'insectes, contribuant ainsi à l'équilibre des écosystèmes.

 Cet événement mondial a vu la participation  des élèves du Lycée de la CEPBU accompagnés de leur encadreuse et a été marqué par une série d'activités éducatives et de sensibilisation, notamment des ateliers et des excursions guidées.

 Les participants ont eu l'occasion d'en apprendre davantage sur les stratégies de migration des oiseaux et sur l'importance des corridors migratoires pour leur survie.

 Après l’observation d’un petit documentaire sur la migration des oiseaux, une sortie au bord du lac Tanganyika a été organisée pour montrer aux jeunes élèves l’impact de la montée des eaux du lac sur la biodiversité en particulier les oiseaux. Tout l’habitat des oiseaux a été envahi d’où aucun oiseau n’a été observé aux environs.

 En célébrant la Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs, l'ABN vise à encourager une prise de conscience collective et des actions concrètes pour protéger ces merveilleuses créatures et leur environnement.

                                                                                                                                             

     Par Thierry NINDORERA 

 

Photos de vache, chèvre et mouton achetés grâce à la main d'oeuvre rémunérée et Madame Astérie expliquant comment avec ses membres elles sont arrivées à leur rêve. Photo Joseph

Dans le cadre du projet « Kibira Sanctuaire de paix et de conservation de la nature » financé par UNCDF et qui est mis en œuvre par un consortium de 5 organisations à savoir COH, ABN, AFEB, KIOKA et UNIPROBA, plusieurs activités sont prévues notamment les activités de délimitation et de restauration de la Kibira et ses périphéries, les activités en rapport avec la cohésion sociale, les activités relatives à la promotion culturelle et les activités génératrices de revenus.

Les activités de délimitation et de restauration de la Kibira et ses périphéries sont confiées à l’ABN qui s’engage à produire des plants d’essences autochtones et agroforestiers en l’occurrence le Prunus africana, le Maesopsis emenii et le Grevillea robusta mais aussi les plants de bambou ( Bambusa vulgaris). L’ABN a également fait l’aménagement des bassins versants pour réduire l’érosion du sol qui est l’un des défis auxquels les communautés font face.

Grâce à la main d’œuvre perçue, la vie des membres de l'Association Abagenzi b'ibidukikije et celle des autres membres de la communauté a changé. C’est ce que va relater madame BIMENYIMANA Astérie, Représentante de l’Association Abagenzi b’ibidukikije dans les lignes qui suivent :  « Je m’appelle BIMENYIMANA Astérie, je représente l’Association Abagenzi b’ibidukikije. Je commence par vous remercier pour nous avoir rendu visite et se rendre compte de ce que nous avons fait, ce qui nous encourage dans nos activités. Je remercie également l’ABN qui nous a appuyés à travers le projet. Tout ce que vous voyez ici et d’autres choses encore que vous ne voyez pas, nous les avons acquis grâce à son appui. Quand elle est arrivée, elle nous a donné du travail, nous avons acquis des connaissances en matière de production des plants, qui pourront nous être très utiles dans l’avenir. Nous avons appris comment développer les plants d’arbres dans les pépinières, comment planter les arbres, leur importance, nous avons appris à aimer la kibira, nous avons pris conscience d’où nous venons et où nous allons.

En plus des connaissances nous avons gagné de l’argent. Avant nous n’avions pas grand-chose dans notre association comme vous le savez les femmes n’ont pas assez de moyens financiers. Nous faisions de petites contributions ou demander à nos maris un peu d’argent pour épargner dans l’association.  Après avoir reçu du travail, nous avons pu avoir de l’argent pour épargner et nous avons planifié des projets. Une partie de l’argent a été épargnée et une autre a été utilisée dans nos ménages respectifs. Nous avons commencé par acheter des chèvres, des porcs, présentement sans se vanter, nous avons 5 vaches, 24 chèvres, 19 moutons et 7 porcs. Nous sommes très satisfaites que maintenant nous sommes capables de nous acheter ce dont nous avons besoin sans toutefois compter sur nos maris ».

Par BIZIMUNGU Joseph

Le 8 avril 2000, l'Association a été agréée par le Ministère de l'Intérieur par Ordonnance Ministérielle n° 530/231, .. Lire plus

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