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Actualités

Dans le cadre du projet Kibira Sanctuaire de paix et de conservation de la nature financé par UNCDF et qui est mis en œuvre par un consortium de 5 organisations à savoir COH, ABN, AFEB, KIOKA et UNIPROBA, plusieurs activités sont prévues notamment les activités de délimitation et de restauration de la Kibira.

Le mois de Mars 2023 a été un mois de plantation des espèces autochtones de Prunus africana destinées à la restauration de la Kibira et de Maesopsis emenii destinées à la délimitation de la Kibira. A la fin du travail, ABN s'est rendu compte qu'elle a restauré 20 ha et a effectué une délimitation d'une longueur de 13 km.  Elle se félicite de ces résultats car le travail abattu a nécessité beaucoup d'efforts.

En collaboration avec les gestionnaires du parc de la Kibira, nous avons pu établir la délimitation entre le parc et le centre semencier du Bureau Provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage de Cibitoke. Grâce aux plants de Prunus africana produits, le projet a pu récupérer plus ou moins 5 ha  exploités illégalement par des tierces personnes.

La matérialisation des limites va réduire ou éviter les conflits entre les riverains et les gestionnaires du parc car dans certains endroits, il y avait violation des limites car ces dernières n'étaient pas visibles.

Ce que ABN vient d'achever est une petite contribution vu les espaces dégradés à l'intérieur. Il reste beaucoup à faire pour la restauration et la délimitation de la Kibira car celle-ci a été suffisamment perturbée pendant au moins 2 décennies.

                                                                                                                                                                              Par BIZIMUNGU Joseph

 

Les glissements de terrain sont une autre menace sur l'environnement. Depuis le début du mois de novembre 2022 dans le quartier Mutanga Nord en haut des berges de la rivière Ntahangwa, un glissement de terrain s'est déclaré, emportant plusieurs maisons construites en matériaux durables et encore d’autres sont menacées de destruction. Sur ce lieu, on remarque une fissure profonde qui s’agrandit du jour au lendemain menaçant la route partant du boulevard Mwezi Gisabo vers l’université Lumière de Bujumbura.

Cette fissure constitue un danger réel sur la sécurité des habitants de cette entité. Est-il possible de prévenir et atténuer les effets des changements? La réponse est oui si chacun pouvait faire un effort pour y faire face.

Une étude approfondie sur l’identification des zones à risque de catastrophes naturelles est nécessaire. Après identification de ces zones, des stratégies d’atténuer ces risques pourraient être mises en place. Parmi ces stratégies, on peut citer l’aménagement de toutes les rivières traversant la ville de Bujumbura et stabilisation de ses berges, le respect du code de l’environnement sur la distance des espaces verts et en cas de force majeure la délocalisation de la population installée sur les zones à haut risque de catastrophes naturelles.

 

    Vue des maisons démolies par les glissements de terrain: Photo Pacifique                                                                                     Par Pacifique IRAKOZE

Le message qui ressort de la dernière conférence des Nations unies sur les changements climatiques est clair : les changements climatiques ne sont plus le problème de demain. Ils se produisent aujourd’hui, avec de graves répercussions sur notre environnement bâti, et la situation ne fera que s'empirer avant de s’améliorer. Nous ne pouvons pas continuer à construire des infrastructures comme nous l’avons toujours fait. Ignorer cette réalité a un coût humain et financier.

Le Burundi est plus vulnérable aux effets du changement climatique. L’augmentation de la température des océans perturbe les précipitations dans de nombreux pays du monde et le Burundi n’est pas épargné. Les saisons des pluies au Burundi sont de plus en plus éprouvantes pour les populations vulnérables. La pluie est source de vie et nécessaire pour l'agriculture, mais l’excès ou l’absence de pluie contribuent à l’augmentation des besoins humanitaires.

Cette année passée, la pluie a tardé à tomber dans tout le pays, et dès que la saison pluvieuse est arrivée, on dénombre pas mal de dégâts surtout dans la ville de Bujumbura. On peut citer surtout les inondations et les glissements de terrain le long des rivières traversant la ville.

Le quartier de Kibenga rural est menacé par des inondations récurrentes. Depuis l’année 2021 qui est marquée par la montée des eaux du lac Tanganyika qui ont envahi presque toute la zone côtière, on remarque que le quartier n’est pas resté stable.

A chaque fois qu’il y a une pluie abondante, les inondations sont annoncées suite au manque d’évacuation des eaux. Dans la nuit de Noël, une pluie abondante s’est abattue sur la ville de Bujumbura et ses alentours. Suite à cette dernière, la rivière Kanyosha a débordé et a dévié de son lit dans la localité de Kibenga rural et a envahi toute la zone qui lui est proche. Plusieurs dégâts ont été dénombrés : les maisons inondées totalement, les fosses septiques n’évacuent plus les déchets et les caniveaux ne canalisent plus l’eau. Des conséquences sanitaires peuvent survenir notamment l’épidémie de Choléra et d’autres maladies des mains sales, la malaria, etc.

Par Pacifique IRAKOZE

  

BLI est une grande famille qui rassemble beaucoup de partenaires au niveau
mondial. Tous les quatre ans se tient un congrès mondial des partenaires.
L’ABN qui est membre du réseau BLI région Afrique depuis sa création en
2000 a participé à ce grand événement couplé avec la célébration de 100 ans
d’anniversaire de BLI. C’est grâce à l’appui financier de NABU (Birdlife
Germany) que l’ABN représenté par son Président et Représentant Légal
Arsène MANIRAMBONA a pu participer à ce double événement. Les moments
forts de ce congrès ont été caractérisés par la tenue des réunions de
partenariat régional, réunion d’affaire du partenariat mondial,
l’exposition, des échanges sur les différentes thématiques et des
excursions. L’ABN a participé à la réunion du partenariat Région Afrique
dont les principaux résultats ont été l’approbation du plan
stratégique2023-2027 et l’élection conseil africain. Ce fut une opportunité
en or pour l’ABN de présenter ses principales réalisations et de démontrer
sa contribution dans la mise en œuvre du plan stratégique régional à
travers l’implémentation de son plan stratégique qui se décline en 4 axes à
savoir :

- Préservation des espèces
- Protection des sites et habitats
- Appui aux communautés locales dans la résilience face aux effets du
changement climatique
- Renforcement des capacités organisationnelles de l’ABN.
Pour accroitre sa visibilité et échanger avec d’autres partenaires de BLI à
travers le monde, l’ABN a participé à l’exposition où il a occupé son stand
avec des affiches qui illustrent ses principaux domaines d’intervention
dans la conservation de la Nature entre autres la conservation des aires
protégées, l’aménagement des bassins versants, la protection des zones
humides et des paysages, la protection de la biodiversité et la
réhabilitation de l’habitat naturel, l’éducation environnementale,
l’amélioration des conditions de vies des communautés et le plaidoyer. Une
occasion propice pour échanger et explorer les possibilités de
collaboration avec différents partenaires de la grande famille de BirdLife
International.
Je tiens absolument à présenter mes sincères remerciements au nom de l’ABN
à NABU qui a volontiers soutenu la participation de l’ABN à ce grand
événement.

Par Arsène MANIRAMBONA
Représentant Légal

En date du 15 octobre 2022, les membres de l’ABN, ensemble avec les membres des clubs environnement du Lycée du lac Tanganyika et de la CEPBU, ont effectué un naturewalk dans le Parc National de la Rusizi, secteur Delta dans sa partie des lagunes. Cette partie était auparavant subdivisée en deux lagunes, mais avec les innondations qui ont provoqué la montée des eaux du lac Tanganyika, ces dernières ont été fusionnées et sont devenues une seule. Cette montée a envahi les habitations des riverains tout en causant aussi la réduction des espaces de repos des oiseaux.
Cette visite a concerné principalement l’observation des oiseaux d’eau douce. Les différentes espèces d’oiseaux observées sont mentionnées dans le tableau suivant:

No Nom en anglais de l’espèce                      Nom scientifique
1 .Yellow-billed stork                                          Mycteria ibis
2. Cattle Egret                                                   Bubulcus ibis
3 .African Darter                                               Anhinga rufa
4 .Long-tailed Cormorant                                   Phralacrocorax africanus
5 .African open-billed stork                                Anastomus lameligerus
6 .Little Egret                                                   Egretta garzetta
7 .Intermediate Egret                                        Mesophoyx intermedia
8 .Black-winged stilt                                          Himantopus himantopus
9 .Common Sandpiper                                      Actitis hypoleucos
10. White-winged tern                                      Chlidonias leucoptenus
11 .African Jacana                                            Actiphilornis africanus
12 .Red-knoed coot                                          Fulica cristata

Par Onesphore Butoyi et Pacifique Irakoze

 

Le 8 avril 2000, l'Association a été agréée par le Ministère de l'Intérieur par Ordonnance Ministérielle n° 530/231, .. Lire plus

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